Résumé :
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La contribution de l’auteur se présente comme le témoignage d’un non-croyant pensant qu’il ne se prive jamais de cultiver une profonde spiritualité qui est sienne. Nonobstant son incrédulité et l’impossibilité pour lui de concevoir aucune attente transcendante, il affirme ne pas pouvoir ni négliger ni mettre de côté une fois pour toutes le problème de Dieu. Le Dieu qu’il lui est donné de concevoir est celui qui sommeille au cœur de nos insécurités, de nos fragilités et de nos faiblesses. Telle est pour lui la motivation de l’attractivité qu’a toujours exercée sur lui le Dieu proposé par le christianisme. Il se considère donc comme un athée hors normes, qui désormais cherche des réponses au mystère de l’être. La spiritualité qui le nourrit est conçue comme le désir constant d’être au monde, de devenir et de méditer sur la fin et sur les métamorphoses du temps, du passé, des affects. Il s’agit d’un sentir non religieux, et cependant marqué d’un sentiment inspiré par une vigoureuse spiritualité : une religiosité relationnelle, une religiosité de la terre, une religiosité au fond d’origine et de configuration chrétienne. L’auteur cherche et mène des pratiques de silence, afin de concrétiser une véritable et authentique Académie du silence, dont le siège se trouve à Milan et à Anghiari, une petite bourgade médiévale de Toscane.
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