Résumé :
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La théologie doit satisfaire deux besoins inséparables : établir le noyau de vérité du message chrétien, d'une part, et réinterpréter cette vérité pour chaque génération, d'autre part. "La théologie est nécessairement écologique" et l'écologie est, par sa nature même éminemment théologique dans l'horizon cosmologique. Pour Jean Baptiste Metz le lien existant entre le monde et l'histoire nous conduit à penser l'agir de Dieu dans l'histoire comme un agir de Dieu sur le monde. Ainsi, la tâche majeure du discours théologique sur l'écologie est donc d'instaurer une réflexion sur le lien entre cosmo-théologie et anthropo-théologie est donc une réflexion théocosmandrique dans une nouvelle alliance entre l'homme et le monde. La réaffirmation que la création existe dans l'esprit, reçoit du Fils son empreinte et provient du Père. Elle est donc de Dieu, par Dieu et en Dieu. Cette théologie du monde et donc de la création s'articule sur les axes éthiques, pratique et eschatologique: telles ont été les contributions de l’Église catholique aux débats de la COP 21 par Mgr Parolin, le représentant du Saint siège, qui a prononcé une courte allocution volontairement provocatrice aux chefs d’État et de gouvernement lors de la séance d'ouverture de COP 21 à Paris. L'espérance chrétienne est préoccupée par l’eschatologie,ou la vision des fins dernières. voilà pourquoi pour les chrétiens, l'éthique et la politique, principes moraux et initiatives pratiques ont besoin d'une vision durable, d'un horizon ayant sens, d'une perspective à long terme. C'est ce que nous avons le plus besoin, parce que COP 21 n'est pas un point d'arriver ou un point de départ, mais plutôt un passage crucial d'un processus qui sans doute ne se terminera pas en 2015. L'homme a besoin d'une théologie du monde dans l'horizon éthique, pratique et eschatologique
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