Résumé :
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Après avoir parcouru cet article sur la miséricorde à la lumière de Saint jean Paul II et du pape François, la miséricorde apparait comme le propre même de Dieu qui veut mettre l'homme à son école d'amour. La miséricorde en fin de compte, s'illustre comme ce don d'amour qui renforce nos liens en humanité et affine notre avancée vers la perfection. Elle vivifie la foi dont vit le juste et ravive en lui l'ardeur de la charité sans laquelle toutes nos actions se réduisent à de pures formalités selon notre convenance en amour propre ou notre apparence aux yeux des hommes. On ne peut pas dissocier la miséricorde divine aux dépend de la justice. Car d'après le pape, "Si Dieu s'arrêtait à la justice, il cesserait d'être Dieu; il serait comme tous les hommes qui invoquent le respect de la loi. La justice seule ne suffit pas et l'expérience montre que faire uniquement appel à elle risque de l'anéantir. C'est ainsi que Dieu va au-delà de la justice avec la miséricorde et le pardon. Cela ne signifie pas dévaluer la justice ou la rendre superflue, au contraire. Qui se trompe devra purger sa peine, mais ce n'est pas là le dernier mot, mais le début de la conversion, en faisant l'expérience de la tendresse du pardon. Dieu ne refuse pas la justice. Il l'intègre et la dépasse dans un évènement plus grand dans lequel on fait l'expérience de l'amour, fondement d'une vraie justice". "La signification véritable et propre de la miséricorde ne consiste pas seulement dans le regard, fut-il le plus pénétrant et le plus chargé de compassion, tourné vers le mal moral, corporel ou matériel... la miséricorde se manifeste dans son aspect propre et véritable quand elle revalorise, quand elle promeut, et quand elle tire le bien de toutes les formes de mal qui existent dans le monde et dans l'homme". Ainsi entendu, elle constitue le contenu fondamental du message messianique du Christ et la force constitutive de sa mission. Elle est, en fin de compte, "une démonstration du dynamisme de l'amour qui ne se laisse pas vaincre par le mal par le bien". Raison pour laquelle le visage authentique de la miséricorde doit toujours être dévoilé à nouveau à l'homme de tous les temps.
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