Titre :
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Terreur et corruption. Essai sur l'incivilité chez Machiavel
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Auteurs :
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Bertrand Dejardin, Auteur
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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Paris : L'Harmattan, 2004
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Collection :
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Ouverture Philosophique
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ISBN/ISSN/EAN :
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ISBN 2-7475-6677-3
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Format :
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314 p. / Couv. ill., en coul. / 21,5 cm
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Note générale :
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Table des matières (PP.313-314); Ouvrages consultés (PP. 309-312)
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Langues:
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Français
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Index. décimale :
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Ethique politique (172) (Philosophie politique et morale)
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Catégories :
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Philosophie politique
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Mots-clés:
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Philosophie, État, loi fondamentale, égalité, conservateur, étranger, politique, Église, religion, liberté, raison, corruption, vertu, virtù, pouvoir, prince, ontologie, peuple, souverain, culture, tyrannie
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Résumé :
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La terreur et la corruption constituent pour Machiavel un phénomène sociétal unique produisant toujours les mêmes effets : l'incivilité et la servitude. Il existe toujours deux formes de corruption : la première contamine les Cités primitives comme les principautés nouvelles; elle résulte de la confusion du pouvoir et de l'avoir lorsque l'État spolie ses sujets. Machiavel lui oppose le virtù, une vertu antique dont la vigueur diminue avec le temps ainsi que disparaît la liberté qu'elle rendait possible.
La seconde corruption, plus récente et plus terrorisante, fait suite à la théologie politique chrétienne : elle se caractérise par la confusion du pouvoir et du savoir, confusion que Machiavel tente de réduire en n'accordant crédit qu'à la "vérité effective" des choses et à la raison, laquelle se substitue à l'antique vertu défaillante. Il apparaît alors que, pour Machiavel comme pour Spinoza qui fut un de ses lecteurs les plus avisés, raison et vertu sont une seule et même chose, essentielle à la liberté sans laquelle toute vie sociale se corrompt.
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Note de contenu :
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Introduction. Partie I. "L'antique vertu" : 1. Les deux civilités; 2. Nécessité naturelle de l'État; 3. La fonction artificielle de l'État. Partie II. La méfiance : 4. Le pouvoir moderne; 5. La corruption du pouvoir; 6. La terreur. Épilogue : La liberté et les lettres.
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