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Résumé :
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Cet article propose une lecture écopoétique de 1 R 21, centrée sur la symbolique de la vigne de Nabot. Celle-ci ne constitue pas une simple décor narratif, mais incarne les tensions entre fidélité au don de Dieu, abus de pouvoir royal et convoitise meurtrière. A travers la confrontation entre Nabot, Achab, Jézabel et le prophète Élie, la péricope manifeste un entrelacement profond entre justice sociale, héritage théologique et lien à la terre. Cette relecture biblique invite à enraciner l'écologie dans une vision responsable par rapport au monde vivant.
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