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Résumé :
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L'article se concentre sur la commission parlementaire mise en place en 2020 au sujet du passé colonial belge. A partir d'un travail terrain comme membre des deux groupes d'experts mis en place par le Parlement, la contribution souligne tout d'abord l'importance des archives quand il s'agit de dépasser le silence officiel. Elle s'arrête en particulier sur la destinée des enfants métis, enlevés à leur mère pour être placés dans des pensionnats, cet enlèvement étant désormais caractérisé comme un crime contre l'humanité. Ensuite, la contribution démontre que la démarche s'inscrit dans un travail de mémoire qui ne se limite pas à l'ouverture d'archives, examinant les traces du passé colonial persistantes jusqu'à aujourd'hui. La dernière partie porte sur la recherche de la vérité et sur les pièges principaux qui l'entravent.
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