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Résumé :
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La liberté d'expression est cruciale pour la recherche historique, mais elle doit aussi être balisée pour empêcher la diffusion de contre-vérités, en particulier en matière de violation grave des droits fondamentaux. De nombreux pays européens, dont la Belgique, sanctionnent le négationnisme de l'Holocauste et d'autres génocides. Le droit devrait ainsi réaliser un équilibre délicat entre la promotion de la vérité, voir le "droit à la vérité", et la répression des déformations de la réalité, voire le "droit à la vérité", et la répression des déformations de la réalité historique, sans pour autant imposer de vérité "officielle". L'enjeu est de garantir à la fois la mémoire des crimes majeurs et la promotion d'une recherche libre, au plus grand bénéfice de l'histoire commune qui en est l'objet.
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