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Résumé :
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L'article aborde la question des conséquences du dérèglement climatique sur l'environnement des îles et notamment des Outre-mer. D'où une approche volontairement géopolitique, notamment inspirée d'une écologie décoloniale qui lie changement climatique et "habiter colonial". L'île, espace fini et local, pose aussi des questions globales et planétaires. A l'échelle insulaire, la catastrophe écologique finale de l'engloutissement des iles basses pose la question du devenir planétaire. Leurs dépendances et "colonialités" historiques les fragilisent face aux dommages environnementaux, au changement climatique, du fait du comportement dysfonctionnel de l'Homme envers la biosphère, mais aussi de leur oubli. Pourtant, des expériences innovantes Outre-mer permettent de penser qu'un autre chemin que celui de la catastrophe est possible, à condition de sortir de schémas convenus et dominateurs et de redéfinir des politiques financières et structurelles globales. Cette démarche suppose aussi, pour tous, îliens comme continentaux, un changement radical de nos modes de vie, de pensée et économiques, où l'humain reprendrait ses droits.
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