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Résumé :
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RTE, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension français, vient de publier une grande étude prospective autour de plusieurs scénarios de consommation et de production. Tous prévoient que la géographie de l'électricité sera profondément modifiée en 2050, avec une part plus importante d'ENR, une production qui variera selon la force du vent et l'ensoleillement et l'électrification des grands sites industriels. Il va falloir à la fois régénérer un réseau construit pour l'essentiel dans les années 1950-1970, le rendre résilient aux nouvelles conditions climatique et raccorder les nouveaux sites de production (éolien en mer et le terrestre, photovoltaïque) et de consommation.
L'accélération de la transition énergétique impliquera donc un effort d'investissement important (100 milliards d'euros sur quinze ans) et la construction de milliers de kilomètres de lignes à haute tension supplémentaires supplémentaires (de quelques milliers à 30 000). Or, pour des raisons à la fois techniques et économiques, la majorité de ces lignes à haute tension ne pourront pas être réalisées en souterrain. Ce qui pose la question de leur acceptabilité.
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