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Résumé :
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Les Conférences des parties (COP) sont des moments cruciaux de diplomatie et de coopération internationale, souvent critiquées pour leur lenteur ou encore la présence croissante de lobbyistes, notamment ceux des énergies fossiles. La dernière COP, tenue aux Émirats arabes unis, a été particulièrement controversée. Cependant, c'est la première fois qu'une COP mentionne dans son texte la sortie de toutes les énergies fossiles ; il faut maintenant que les paroles s'accompagnent d'actes. La prochaine COP, qui se tiendra en Azerbadjan, devra aborder l'enjeu crucial de la finance climatique. En effet, les États doivent renégocier un objectif collectif de financement. Au delà des aspects techniques de cette négociation, se joue une question essentielle de justice.
Les mobilisations historiques de la société civile, des ONG, des syndicats et des moments de jeunes jouent un rôle essentiel pour accroître l'ambition climatique durant les COP. Ces mobilisations contribuent à combler le fossé entre les décisions politiques et les besoins des populations. Malgré les frustrations et les défauts que l'on connaît aux COP, nous choisissons de nous réapproprier ces espaces et d'en faire des lieux de revendication pour la justice climatique.
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