Résumé :
|
Cet article propose d'analyser pourquoi la Confédération helvétique, l'un des premiers pays occidentaux à reconnaître la République populaire de Chine en 1950, a fait preuve, au cours des trois décennies suivantes, d'une grande réserve dans le développement de ses relations avec Pékin. En examinant les incidents diplomatiques, les obstacles politiques puis les antagonismes idéologiques opposant les deux pays, cette contribution permet de mieux comprendre ce qui a poussé la Chine à contourner les canaux de communication officiels pour privilégier des échanges "de peuple à peuple" avec des partenaires qu'elle avait elle-même choisis, répondant aux appels de ce qu'elle appelait la "diplomatie de l'amitié".
|