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Résumé :
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L'article cherche à décrypter, à partir de son roman Ô pays, mon beau peuple !, le paradoxe de l’œuvre de Sembène Ousmane, écrivain de langue française, qui a à cœur de peindre au plus près les conditions d'existence du petit peuple sénégalais, ses luttes pour préserver ses coutumes et sa culture dans le contexte post-colonial. Il montre que la réponse est à chercher dans une subversion de cette langue française, naguère dominante bien que minoritaire, par l'introduction de tournures et d'expressions issues des langues africaines, une manière pour l'écrivain de libérer son peuple de la colonisation culturelle à travers la pratique de la littérature.
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