Résumé :
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Entre 1999- et 2016, les relations entre institutions centrales britanniques et institutions écossaises décentralisées étaient relativement apaisées grâce à des mécanismes informels de coopération et ce, alors que des partis politiques obédiences différentes étaient au pouvoir à Londres et à Édimbourg. Le gouvernement écossais avait un droit de regard sur certaines politiques européennes. Le référendum de 2016 a fait voler en éclat cette bonne volonté, creusant l'écart entre les gouvernements conservateurs britanniques désireux de contrôler le Brexit, et les autorités dévolues soucieuses de protéger leur autonomie. Cet article analyse la détérioration de ces relations, tant pendant les négociations avec l'Union européenne que depuis le Brexit, et montre que les mécontentements dépassent les rangs des indépendantistes. Le gouvernement écossais poursuit néanmoins sa propre para-diplomatie.
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