Résumé :
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Alors que les relations diplomatiques sont rompues entre le gouvernement mexicains et l'Espagne franquiste à la suite de la Guerre Civile, les catholiques des deux pays réactivent des liens étroits, dont la teneur spirituelle n'empêche pas un fort degré de politisation. Menées par des ecclésiastiques comme des laïcs et favorisées par des acteurs à l'interface des deux nations, ces relations donnent lieu à des circulations plurielles dont la symbolique et les discours dépassent la seule sphère religieuse. Pourfendeurs de la rupture des relations officielles, ces catholiques construisent par leur pratique des liens alternatifs vigoureux et réciproques, s'inscrivant dans un corpus de représentations hérité de l'époque coloniale et pleinement approprié de part et d'autre de l'océan.
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