Résumé :
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Dès l'annonce des premiers essais nucléaires français dans le Pacifique insulaire, c'est un phénomène de "mobilisation générale" qui touche la Nouvelle-Zélande de 1963-1996. A travers l'important réseau contestataire qui se met en place, dynamisé par un grand nombre d'acteurs et de multiples actions à différentes échelles, ce pays est devenu le fer de lance de la contestation antinucléaire dans le Pacifique Sud. Mais en réalité, la force de la protestation néo-zélandaise réside dans le fait que ce pays a su se faire le porte-parole des nations insulaires du Pacifique en relayant leurs réprobations auprès du gouvernement français. Aujourd'hui encore, cet engagement de la Nouvelle-Zélande envers sa région, hérité en partie de cette période, reste perceptible au travers de la politique étrangère néo-zélandaise et manifeste sa volonté d'en rester le porte-parole.
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