Résumé :
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Les femmes et les hommes ayant des croyance, des expériences et des pratiques spirituelles plus fortes tendent-ils vers plus ou moins de sexisme ambivalent et d'auto stéréotypage ? Pour mieux comprendre cette question, les auteurs analysent une enquête menée auprès de 379 étudiant-e-s universitaires suisses, pour déterminer si une relation positive ou négative entre spiritualité holistique et essentialisme des genres est empiriquement plausible. Nos données montrent un écart entre les genres : les femmes expriment des croyances, expériences et des pratique spirituelles plus fortes que les hommes. Nous constatons des association entre les croyances spirituelles et le sexisme ambivalent pour les femmes comme pour les hommes. cependant, les croyances spirituelles plus fortes sont liées à moins d'auto-stéréotypage chez les hommes, et à davantage d'auto-stéréotypage chez les femmes. En résumé, nos étudiants tendent à appuyer une relation positive entre spiritualité holistique et essentialisme de genre.
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