Résumé :
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L'historiographie de langue anglaise a une génération d'avance sur la francophone. L'article évoque les origines historiques de ce décalage et les écoles qui ont suivi : École d'Ibadan, de Dar es Salam, de Dakar. Les chercheurs des années 1980-2000 ont rédigé une masse formidable de mémoires (maîtrise, DEA, Thèses), la plupart non publiés. Ils sont souvent factuels mais riches d'informations. Les "africanistes" et le patrimonialisme stérilisant de certain "mandarins". Ils ont négligé l'essentiel : l'histoire africaine, depuis quatre décennies, est écrite majoritairement par les histoires africains. La défiance envers leurs écrits n'est plus de mise. Malgré leurs énormes difficultés matérielles, les historiens contemporains sont des historiens de valeur universelle.
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