Résumé :
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la place de l'automobile en ville est au cœur de nombreux débats largement médiatisés. Si ces débats révèlent des conflits partisans entre personnalités et groupes politiques, ils sont aussi marqués par par des oppositions et contradictions entre échelles de planification et de régulation, corollaire d'une géographie de la dépendance automobile. Cet article a pour objectif d'explorer la dimension spatiale de ces conflits dans la région francilienne. Après avoir caractérisé la gouvernance de la métropole francilienne automobile, trois études de cas sont traitées : la fermeture des berges de Seine à Paris, les débats sur la requalification du boulevard périphérique, la mise en place de la Zone à faibles émissions dans le périmètre métropolitain. Ces études de cas permettent d'identifier une géopolitique de l'automobile caractérisée par une forte politisation du débat, une absence de consensus entre acteurs de l'action publique locale (nationale, régionale, intercommunale et communale) et enfin une fragmentation et une différenciation spatiale des politiques publiques sur cet objet automobile.
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