Résumé :
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Participer de près ou de loin à un sacrifice aux dieux païens est une faute qui exclut de l'Église. Mais que faire lorsque des dizaines, des centaines de chrétiens ont commis cette faute ? Sous l'empereur Dèce, en 250, on risquait la prison, l'exil, la confiscation des biens, la torture, la mort même, si l'on ne participait pas aux sacrifices publics exigés par l'empereur pour ressouder l'unité du monde romain. Beaucoup ont faibli, sont « tombés », ce sont les « lapsi ». Des rigoristes n'envisageaient aucune réconciliation pour ces « lapsi » ; des laxistes accueillaient les fautifs sans vraie repentance, surtout s'ils étaient porteurs de billets d'indulgence signés par des martyrs avant leur mort ou par des confesseurs de la foi. Entre les deux, Cyprien refuse d'interdire l'espoir, mais exige qu'on prenne conscience de la gravité de la faute commise et qu'on pratique une authentique pénitence, dans les larmes, la prière, le jeûne, l'aumône. Exhorter les fautifs pour qu'ils se plient à ces exigences, c'est les aimer vraiment et leur ouvrir l'espérance.
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