Résumé :
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Les actes qualifient la personne par les habitus, facilités d'agir, soit en bien soit en mal. Les vices sont les habitus mauvais qui, par les péchés (actes mauvais), rendent difficile l'accès à la béatitude éternelle. « Rétablir un juste sens du péché, c'est la première façon d'affronter la grave crise spirituelle qui pèse sur l'homme de notre temps. » (Jean-Paul II). Qu'est-ce que le péché ? Comment s'oppose-t-il à Dieu qui est immuable ? Ne détruit-il pas aussi l'homme en un suicide spirituel ? Pour avouer ses fautes (confession) et prendre de fructueuses résolutions, il faut distinguer les formes de péchés, déterminer leur siège (est-il seulement la volonté, ou aussi la raison, la sensualité ?), reconnaître leurs causes intérieures (ignorance, faiblesse, malice) et extérieures (Dieu, le démon, l'homme). Le péché entraîne-t-il au péché ? Le péché diminue l'inclination naturelle à la vertu; il tache l'âme ; fait contracter une dette de peine ; blesse tous les hommes (la solidarité dans le péché est le revers de la Communion des saints) et a des conséquences sociales (le « péché social » et les « structures de péché », notions renouvelées par Jean-Paul II). Parmi les effets du péché, maladie de la personne, capitale est la distinction entre le péché mortel (qui détourne de la fin ultime de Dieu et tue l'âme) et le péché véniel (désordre quant aux moyens, il la blesse). Il faut prouver l'existence du péché mortel, préciser ses conditions, souligner la malice de tout péché véniel. Enfin, la conversion est la réponse de l'homme pécheur à l'appel de la Miséricorde divine. Un véritable outil de référence qui allie « la clarté d'un manuel à la précision d'un traité et au caractère exhaustif d'une somme. » (Mgr Centène)
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