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Résumé :
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On montre ici que le désir de certains technoscientifiques de réduire le vivant à une machine, en cherchant à éradiquer sa vulnérabilité, renvoie à un trouble de l'humain devant sa propre finitude. Ce trouble est déjà pris en compte dans le chapitre 3 du livre de la Genèse, ce qu permet d'affiner l’analyse du vécu du technoscientifique aujourd'hui. On montre enfin que la biologie et les neurosciences d'une part, l'anthropologie corps-psyché-esprit d'autre part, indiquent au contraire que la vulnérabilité de l'homme est un espace essentiel pour sa croissance.
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