Résumé :
|
Le sport est entré dans l'arène des relations internationales dès le début du XXe siècle et n'en est jamais ressorti depuis. Fort de sa dramaturgie et vecteur symbolique d'un affrontement "pacifique" entre nations, il s'est particulièrement épanoui lors des Jeux olympiques, rendez-vous médiatique mondialisé. Cette compétition est le produit du système olympique réunissant une sphère économique constituée des diffuseurs et des sponsors, une sphère économique constituée des diffuseurs et des sponsors, une sphère de régulation rassemblant entre autres l'AMA (Agence mondiale antidopage) et le TAS (Tribunal arbitral du sport), et d'acteurs externes qui tentent d'utiliser cette dernière à des fins géopolitiques, dont les États, ou des ONG. Conserver le contrôle de la fête est devenu essentiel pour le CIO qui utilise son droit de reconnaissance et son corolaire, l'exclusion, pour y parvenir. Par ailleurs, il a dû développer une diplomatie économique et sportive d'influence tentées par les autres acteurs. Toutefois, le "coût géopolitique du sport" est faible pour certains acteurs, ce qui amène, à certains périodes, à une forte conflictualité.
|