Résumé :
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L'article examine les concepts liés à la sympathie, tels que la bienveillance, l'amour, la justice et la charité, dans le cadre de la réflexion éthique et politique de Leibniz. Concernant la relation entre le bien individuel et le bien commun, si, dans les premiers textes, le premier se voit accorder un poids considérable, avec des accents presque utilitaristes, au fil du temps, le second devient de plus en plus crucial. L'objet de l'analyse est en particulier la définition de la justice comme "charité du sage", en lien avec le conatus vers le bonheur commun des individus. Chez Leibniz, "la place d'autrui" joue un rôle décisif, au sens d'une réciprocité dynamique, jamais définie une fois pour toutes, entre "autrui" et le "propre", le "commun" et l'"individuel".
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