Résumé :
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La décision d’attribuer ou de ne pas attribuer des états de conscience à des organisme très différents de nous semble devoir toujours rester arbitraire. Dans la littérature récente, deux propositions explorent le rôle des liens entre conscience et apprentissage pour offrir une solution justifiée à ce problème. Le présent article présente ces deux propositions théoriques, examine leur parenté et différences, leurs motivations et justifications. Il analyse ce qui sépare une stratégie fondée sur une recherche des corrélats de la conscience d'une stratégie fondée sur des marqueurs de la conscience, et défend la thèse de a primauté de la seconde stratégie sur la première. Il insiste enfin sur la dimension anti-épiphénoméniste de la proposition de Ginsburg, Jablonka et Birch et sur la dimension affective de a conscience dans sa capacité à moduler l'apprentissage.
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