Résumé :
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La littérature sur la gouvernance urbaine a encore peu contribué à expliquer en partie les trajectoires différenciées entre villes. Se focalisant sur le cas de Paris et de Londres durant la troisième révolution industrielle, cet article met en lumière l'existence pour ces deux cille de deux systèmes très inégaux d'interrelations public-privé - fortes à Londres, faibles à Paris - et d'une inégale capacité à moyen terme à produire des décisions stratégiques coordonnées à l'échelle métropolitaine. Il illustres ces deux réalités par la comparaison des écosystèmes de promotion économique, faisant l'hypothèse que la gouvernance économique des villes en tant que système d'interaction fluides et permanentes entre acteurs économiques et puissance publique, joue un rôle catalyseur de la dynamique des villes, par sa fonction de diminution des coûts de transaction.
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