Résumé :
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L’Europe connaît une chute généralisée et dramatique de la natalité et un allongement de la durée moyenne de vie, qui mènent progressivement à une inversion de la pyramide des âges, car le troisième âge (65-75 ans) et le quatrième âge (au-delà de 75 ans) y ont un poids de plus en plus important. Cette évolution démographique a des répercussions significatives sur l’avenir des communautés chrétiennes et du christianisme en Occident. Si les personnes âgées comptent parmi les destinataires de la pastorale ecclésiale, elles peuvent en être aussi des membres très actifs qui contribuent, par leur vie et leur action, à la fécondité humaine et spirituelle de l’Église. Cependant, à l’heure où dans une société profondément sécularisée, la vieillesse n’est pas désirable, moins encore un privilège ou une bénédiction, une Église qui rassemble majoritairement des personnes âgées ne peut que s’interroger sur son propre avenir et sa force d’impact sur la transformation des sociétés et des cultures. Il s’agira ici d’examiner les difficultés, les besoins pastoraux et spirituels des personnes âgées, et en même temps de saisir leur mission et leur contribution active dans l’Église. Y a-t-il une grâce spéciale des « vieux jours » qui puisse être mobilisée au service de l’Église ?
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