Résumé :
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« Aventure de la synodalité », parce que la synodalité de l’Église implique d’avancer vers une forme renouvelée de responsabilité des baptisés dans la gouvernance et l’agir pastoral. « Aventure », parce que cet article présente brièvement une expérience encore inachevée, à l’issue incertaine, conduite avec quatre équipes pastorales de l’Église catholique dans le canton de Vaud (Suisse). Une conviction émerge néanmoins : les « représentations » de l’Église et des ministères conditionnent la possibilité de la synodalité. Davantage qu’une réforme structurelle, la synodalité est une conversion pastorale, donc vitale : c’est une nouvelle manière d’être et d’agir. Autrement dit, c’est l’éthos catholique, habitué à un réflexe de délégation, qui demande à être corrigé, en vertu du baptême et du sensus fidei dérivant de la grâce baptismale.
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