Résumé :
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Les synodes diocésains postconciliaires sont très différents de leurs prédécesseurs. On peut parler à leur propos de discontinuité, ou même de rupture. Afin d’analyser leur nouveauté ecclésiologique et pastorale, l’auteur recourt à la notion d’innovation religieuse, suivant quatre phases : proposition, diffusion, appropriation et adoption. Il met en évidence le fait que la quatrième et dernière phase du processus d’innovation butte sur plusieurs obstacles. Cela lui permet d’ouvrir en finale une approche plus théologique et prospective, où émerge le principe ecclésiologique de synodalité. L’enjeu théologique de cette réflexion est d’identifier, de caractériser et de dépasser la tension entre créativité et imagination, afin que l’Église catholique avance avec confiance et fécondité sur le « chemin de la synodalité [qui] est justement celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire » (pape François).
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