Résumé :
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Le défi de la synodalité est un défi ecclésial, mais aussi un défi culturel et existentiel (et anthropologique). Notre époque est marquée par la fatigue, mais aussi par la nécessité de cheminer ensemble. L’existence de tous est traversée par le défi de l’« avec ». Cette préposition (« avec ») se réfère au niveau existentiel de la « pré-position », c’est-à-dire du pré-conscient, de la sensibilité et de la corporéité, qui précèdent la (prise de) « position ». L’« avec » nous précède ; il est une provocation continuelle à la réconciliation avec les autres, avec soi-même et aussi avec Dieu. Nous répondons au défi de l’« avec » grâce à une pratique marquée par un abandon continu au lien qui nous précède et par une passivité (à l’action de la grâce) qui précède l’activité. Une telle pratique est appelée, ici, à travers un néologisme, la pratique du « syn-oder ».
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