Résumé :
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Manteau de sang sur le Mandoul est un roman. Il met en scène des personnages fictifs, acteurs et actrices imaginaires du théâtre de la vie quotidienne, au cours de cette époque lointaine d’avant les bouleversements successifs que subirent à partir de la deuxième moitié du 19ème des populations du Sud du Tchad, ayant longtemps vécu en quasi autarcie. Le titre traduit «Koub’keur og Daye Déb » une expression entrée dans le registre des clichés identitaires largement partagés au sein des communautés du Mandoul, mais qui cache une tragédie vécue par les Daye, peuple ayant à tous points de vue opposé, la plus, sinon l’une des plus farouches résistances aux esclavagistes musulmans puis au colonisateur français, dans la zone méridionale. Leur histoire constitue, en partie, la toile de fond de ce roman. Réaliste, parce que fondée sur des sources orales, l’histoire telle que contée n’en reste pas moins qu’une création de l’imagination. Elle fait découvrir au lecteur et à la lectrice les trames de la vie quotidienne et les règles qui régissaient les liens entre les individus et les communautés à une époque à jamais révolue. Le livre est un regard sur un passé récent qui permet de mieux appréhender les mentalités, les comportements et les dynamiques, à la base des rapports entre les communautés autochtones du Mandoul et les communautés de Tchadiens issues des régions islamisées du Centre et du Nord. Nadjikimo BENOUDJITA est un Sara de la diaspora qui vit au Canada. Enseignant puis journaliste, il consacre sa retraite à l’écriture. «Manteau de sang sur le Mandoul, Koub keur og Daye Déb » est son cinquième livre.
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