Résumé :
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« Par la parole de la prédication et par la célébration des sacrements, dont la sainte Eucharistie est le centre et le sommet, elle rend présent le Christ, auteur du salut » (Ad gentes, 9). Or, l’homélie est expression de la communion lorsque, consentant à la visitation de son en bas et de son tréfonds ténébreux, l’homéliste y rencontre le visage de ses frères et de ses sœurs en humanité. Eux aussi engagés dans le même drame inextricable. Eux aussi en attente et dans l’espérance d’être sauvés lorsque plus rien n’y fait. La méditation des Écritures et l’écoute de la Parole introduisent dans ce lieu de la vérité implacable : le lieu du salut, le lieu du Christ et de l’Évangile puisque c’est dans toutes ces manifestations du plus-de-souffle que Jésus descend. Communion jusque-là. Mais c’est aussi de là qu’il engendre dans à la vie nouvelle ceux qui accueille le Souffle. Bonne Nouvelle annoncée aux pauvres. Homélie : parole de feu et de communion dans le mystère de la mort et de la résurrection du Corps du Christ.
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