Résumé :
|
« Écoute, Israël ». Dans sa forme grammaticale, c’est un impératif qui s’adresse à Israël, à toute communauté judéo-chrétienne, à toute personne qui lit ou entend la Parole de Dieu, et même à toute personne ouverte à la sagesse d’autres peuples. Ce qui donne à ce devoir d’écouter son importance peut être appréhendé de différentes manières. Dans cet article, nous le faisons en essayant de répondre à quatre questions : quelles paroles faudrait-il écouter ? Qui écoute et qui est appelé à écouter ? Comment écouter ? Quels sont les enjeux bibliques de l’écoute ? Les paroles à écouter sont des paroles normatives : législatives, administratives ou d’orientations, mais aussi des « paroles de sagesse », tirées du trésor biblique ou du patrimoine des peuples, comprenant également les paroles de son propre passé historique, collectif ou personnel. Si Dieu invite Israël à l’écouter, c’est parce que Lui, le premier, est un Dieu qui écoute. La modalité de l’écoute de Dieu par Israël est certes différente de celle de l’écoute d’Israël par Dieu. Toutefois, écouter, pour l’un comme pour l’autre, se traduit en comportements et en actions, au cœur d’une relation qui leur donne sens et qu’ils entretiennent. Enfin, l’enjeu de l’écoute, c’est l’humain : son bien, son bien-être et son bien-vivre, comme individu ou comme communauté. Écouter pour vivre. Écouter pour faire vivre.
|