Résumé :
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Cette reprise finale relève l’intérêt, pour aborder le thème de ce dossier, d’être parti non pas du manque de prêtres, mais de l’inscription de l’Église dans les sociétés multiculturelles que sont devenus nos pays occidentaux. Poser la question de la sorte met l’Église devant plusieurs défis : le défi d’être signe de réconciliation dans des sociétés marquées par des replis identitaires, le défi de ne pas idéaliser cette réalité du métissage qui est loin d’être idyllique, le défi de prendre en compte les nécessaires apprentissages pour construire ensemble cette nouvelle réalité ecclésiale… Car trop penser à partir du manque de prêtres — sur base de quels critères ? — fait courir le risque de maintenir des rapports hiérarchiques entre l’Église qui accueille et les accueillis, plutôt que de vivre l’échange des dons, de construire des relations fraternelles et de prendre au sérieux la catholicité dans ses exigences d’ouverture à toutes les cultures
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