Résumé :
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La présence de plus en plus nombreuse dans l’Église de Belgique d’acteurs pastoraux d’origines diverses, et des prêtres en particulier, suscite à la fois enthousiasmes et inquiétudes. Enthousiasme dans le sens où leur accueil apparaît, aux yeux de certains, comme une solution au manque de prêtres. À la joie de voir ces prêtres venus d’ailleurs assurer le ministère dans des paroisses se mêlent pourtant de réelles inquiétudes au sujet de l’avenir de l’Église locale en manque de vocation, de l’identité d’un clergé local en constante diminution, de la motivation réelle de ces prêtres et de leur capacité à servir dans une Église différente de celle dans laquelle ils ont été formés. La présente réflexion questionne ce phénomène dont les proportions dépassent l’Église de Belgique. Tout en considérant cette présence comme un signe d’ouverture et de communion ecclésiale, il convient d’explorer d’autres pistes qui permettent d’envisager, sur le long terme, l’avenir de l’Église de Belgique. Pourquoi pas en promouvant les laïcs dans un esprit de coresponsabilité pastorale ?
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