Résumé :
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Du XVIe siècle jusqu'à nos jours, les stéréotypes, croyances et images occidentales attachées à la "femme noire", sont caractérisés par leur remarquable permanence. Ils forment autant de représentations traversées par une ambivalence fondamentale se traduisant par des attitudes occidentales essentiellement masculines de fascination et/ou de répulsion selon le rapport entretenu par les Européens avec leurs propres sociétés et, en miroir, selon leur représentation valorisée ou dévalorisée de la "nature". Cet article souligne l'importance de la variabilité du lien entre ambivalence occidentale et degré de "négroïdité", habituellement délaissée au profit de la couleur dermique, dans la construction de trois imaginaires attachés à la "Négresse", la "Mulâtresse" et la "Peule".
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