Résumé :
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Fort de son nom, de sa bonne formation intellectuelle et de sa courageuse conduite pendant la Seconde Guerre mondiale, Bruno de Solages, recteur de l'Institut catholique de Toulouse de 1932 à 1964, s'est donné la mission de servir de médiateur entre tendances philosophiques ou théologiques françaises et de défendre celles qui sont suspectes auprès des autorités romaines pour leur éviter des sanctions. D'où une série d'interventions dont la seule qui obtienne un résultat positif est la lettre au cardinal Suhard de 1948 sur les premiers chapitres de la Genèse. Les autres notamment celles en faveur du père Teilhard de Chardin, n'ont guère d'effet et montrent que Mgr de Solages a surestimé son influence.
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