Résumé :
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Retour au pays de Racines. Le tourisme africain-américain et l'héritage culturel du fleuve Gambie. - a la fin des années 1960, le journaliste et romancier africain-américain, Alex Haley, a identifié le village rural de Juffureh, situé à l'embouchure du fleuve Gambie, comme l'endroit où les commerçants d'esclaves ont enlevé son ancêtre Kunta Kinte afin de le vendre, comme esclave, de l'autre côté de l'Atlantique. Quelques années plus tard, en 1976, la publication du roman Racines et la production d'une série télévisée portant le même tire ont attiré l'attention de la communauté internationale sur le petite République de Gambie, et ont inauguré une tradition de rencontres entre Gambiens et touristes africains-américains. Cet article traite de la commémoration de la traite atlantique des esclaves et de l'utilisation d'un tel héritage comme ressource touristique dans la Gambie d’aujourd’hui. Ce thème est illustré par deux initiatives commerciales entreprises à la fin des années 1990, toutes deux destinées à "vendre" la patrie de Racines à un public de touristes africains-américains. La première a été la création d'un musée de l'esclavage dans la localité d'Albreda, près de Juffureh ; la seconde, une cérémonie initiatique organisée, en 2000, par la petite communauté jola, près de la capitale Banjul, pour un groupe d'étudiants africains-américains.
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