Résumé :
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L'article s'attache à montrer comment les images "sur" ou "de" l'Afrique au sud du Sahara - quel que soit leur support - sont les témoins toujours vivants et toujours actifs d'une histoire en train de de se faire. Des notions comme "image", "film ethnographique" et " Afrique traditionnelle" sont passées au crible de la critique.L'analyse de l'image est toujours sujette à tension entre universalisme et relativisme, mais depuis la conquête coloniale, la vie culturelle de l'Afrique peut être vue comme une longue lutte de reconquête de ses propres images. Les créateurs africains soulignent le besoin impérieux de sortir le cinéma africain de son ghetto élitiste, mais en même africain de son ghetto élitiste, mais en même temps, pour certaines cinéastes, la mère-patrie n'apparaît plus comme un lieu référentiel idéal. De son côté, la critique s'efforce de sortir les films des interprétations culturaliste et des obsessions biographiques pour étudier les films pour ce qu'ils sont : des œuvres et des obsessions biographiques pour étudier les films pour ce qu'ils sont : des œuvres contemporaines où se mêlent comme partout l'argent, la sexualité, le pouvoir et la religion dans une logique transculturelle.
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