Résumé :
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Depuis les années 1990, les habitants de Bamako, capitale du Mari, mettent tout en œuvre pour construire leur propre maison en dépit des obstacles rencontrés. Pour les citadins, la vie après la mort n''est en effet possible que lorsqu'on a un "chez soi" - une maison à son nom - qui va, pour l'éternité, représenter son propriétaire. Cet article offre une analyse anthropologique de la construction d'une maison comme une réponse à la demande sociale de réalisation de soi dans un contexte urbain. Car "être chez soi" signifie "être soi-même", se réaliser ici-bas et s'assurer une vie après la mort. L'article analyse l'influence de cette "course pour la maison" sur a conduite, les habitudes, les rituels et les croyances des habitants de la ville de Bamako.
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